Kinshasa - Kisangani - Goma 2017
(Trois Cours de formation à l’accompagnement existentiel-spirituel de 6 semaines entièrement gérés et animés par les superviseurs congolais)
Alors que le cours cpt commence ce 15 juillet à Goma, voici quelques impressions des deux cours organisés simultanément à Kinshasa et à Kisangani du 12 mai au 16 juin 2017.
Le cours de Kisangani
- a été organisé par Samuel Aluta (évêque protestant de la province de Kisangani), et
- animé par Cyrille Ikomba (abbé) et Tsongo Kasereka (directeur d’hôpital) venus en avion respectivement de Kinshasa et de Bunia, tous trois superviseurs accrédités ou en formation.
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| Cyrille Ikomba | Kasereka Tsongo | Samuel Aluta |
Extraits de leurs rapports:
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La pratique se passera à l’hôpital général du quartier de Kabondo. Un hôpital catholique de périphérie et qui a beaucoup de cas de maladies pour nous permettre de bien faire notre pratique” En fin de 2ème semaine: “Notre deuxième semaine est merveilleuse. Nous sommes témoins des changements et de l’évolution de chaque stagiaire. Par exemple, l’expression des émotions que chacun expérimente pendant sa prédication et ses entretiens devient de plus à plus précis et cohérent avec ce que nous observons.
Cependant, la capacité et la vitesse avec lesquelles chacun apprend varient d’une personne à l’autre. Certains stagiaires raisonnent encore selon le système traditionnel d’apprentissage qui consiste à admirer le formateur plutôt que de le considérer comme un facilitateur. Un stagiaire affirme : « Je commence à me comprendre moi-même, en restant éveillé à ce qui se passe en moi pendant l’entretien. Je trouve qu’en ce même moment, je comprends mieux mon interlocuteur ». Les stagiaires:
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| Dieudonné LISANGA KALAMBOLA | René MBAMA | Jean-Oscar BOKUBALI LINZABE |
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| Jean-Pierre NGOLIE MOLEKA | Jumbo GBATE | Willy KELEKUZI BIZIBU |
Quelques témoignages cueillis en cours de route :
Une particularité de ce cours, c'est que le trajet entre le lieu de séjour (chez les Pères Comboniens) et l'hôpital (Cliniques universitaires), devait se faire à moto, et que la route est coupée depuis 2 ans:
"Pour cette année la route est coupée en deux et le seul moyen de transport pour arriver à l’hôpital c’est prendre 2 fois la moto plus une distance de 800 mettre à pied. Quel risque? Quel sacrifice?"
L’hôpital était le lieu des découvertes et de grandes décisions pour la plupart des stagiaires.
Les stagiaires n’ont pas exclu que ce monde pouvaient leur faire peur mais ne veulent pas ce monde ni éviter la peur. Ils ont voulu faire face et ils se montrent prêts à y aller.
Ils vont plus loin encore: ils veulent se familiariser avec leurs propres côtés blessés pour trouver un contact vrai et authentique avec les malades dans les pavillons où ils étaient affectés. Ils vivent des rencontres profondes et sont témoins de guérisons"
La cinquième semaine était dominée par des émotions de joie et de tristesse. Pour les stagiaires moment de séparation avec les malades, soirée festive, les préparations des rapports et de feed-backs. Pour terminer avec la grande clôture à l’ECC présidence National.
| Je trouve que le CPT est un cadre indiqué pour la remise à niveau de capacités pour l’accompagnement pastoral efficace. J’ai développé mon écoute des autres et amélioré ma manière de communication avec les autres. J’ai découvert que mes faiblesses, mes zones ombres sont des opportunités d’apprentissage pour moi. Je souhaite que tout ceux qui ont la charge pastorale (Evangélistes, catéchistes, laïcs engagé y compris les responsables de mamans, des jeunes,…) suivent cette formation. | |
| NGOLIE MOLEKA Jean Pierre | |
| Le CPT a transformé ma vie dans la mesure où je puis vivre dans le groupe tout en restant moi, même si les autres ne partagent pas mon point de vue. En connaissant mes zones d’ombres, je sais lire mes émotions et mes sentiments dans l‘écoute et la communication pour un accompagnement réussi. | |
| JUMBO GBATE | |
| Le CPT m’a aidé à savoir reconnaître, nommer mes émotions et sentiments tout en étant aussi capable de les exprimer clairement dans toutes les situations. | |
| LISANGA KAMLAMBOLA Dieu Donné | |
| Pour moi, le CPT est très utile. En cette fin de la troisième semaine de ma formation, je me sens comme une chenille prête à se métamorphoser, à changer son identité et à voler comme un papillon. | |
| BOKUBALI LINZABE Jean Oscar | |
| Le CPT me montre comment apprendre à partir de mes imperfections. Cette formation va certainement révolutionner ma carrière pastorale. | |
| MBAMA MONGA LIHELE René | |
| Avec le CPT, ma capacité d’écoute et de communication dans l’accompagnement se perfectionne, je suis en mesure de lire et nommer mes émotions et sentiments, ainsi que ceux d’autrui. Reconnaissant et acceptant mon côté ombre, je peux désormais affronter la vie d’une manière positive et accepter les autres tels qu’ils sont, différents de moi. | |
| KALEKUZI BIZIBU Willy | |
| Le CPT a éveillé ma conscience quant à la noblesse de l’accompagnement des personnes dans leurs fragilités. Ainsi le CPT m’a introduit dans un processus d’apprentissage quotidien de l’écoute des autres et de moi-même ainsi que ma façon de communiquer. | |
| KASEREKA TSONGO | |
| Le C.P.T. est une ECOLE de VIE qui m’a ouvert mon « JE », le « JE » de l’autre et le « JE SUIS » de Dieu. J’ai appris que la « DÉLIVRANCE DES SOUFFRANTS » est « LA MISSION DE CHRIST » qui vient du « CŒUR DE DIEU » (Esaie : 61 :1-3) mobilisons-nous pour cette mission en R.D.C. | |
| ALUTA KOY-WA-KOY Samuel | |
| A ce stade, je me réjouis de constater l’évolution positive d’apprentissage de nos stagiaires. Je suis heureux de voir qu’au-delà des embûches, nous cheminons ensemble dans une acceptation inconditionnelle. La fin est prometteuse. | |
| IKOMBA Cyrille | |
Le cours de Kinshasa
- a été organisé par Alfred Mbuta, le directeur national des aumôneries et fondateur du projet cpt-Congo et
- animé par Ntobo Grégoire et Benoît Ngoyi, tous trois superviseurs accrédités ou en formation
- avec 10 stagiaires, dont 5 venus de la ville de Kikwit (à plus de 500 km de la capitale), où Alfred Mbuta avait conduit une semaine de formation inspirée du CPT.
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Une particularité de ce cours, c'est que le trajet entre le lieu de séjour (chez les Pères Comboniens) et l'hôpital (Cliniques universitaires), devait se faire à moto, et que la route est coupée depuis 2 ans:
"Pour cette année la route est coupée en deux et le seul moyen de transport pour arriver à l’hôpital c’est prendre 2 fois la moto plus une distance de 800 mettre à pied. Quel risque? Quel sacrifice?"
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Extraits du rapport:
"La troisième semaine était le moment de l’avancée dans l’eau profonde du CPT.L’hôpital était le lieu des découvertes et de grandes décisions pour la plupart des stagiaires.
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Les stagiaires n’ont pas exclu que ce monde pouvaient leur faire peur mais ne veulent pas ce monde ni éviter la peur. Ils ont voulu faire face et ils se montrent prêts à y aller.
Ils vont plus loin encore: ils veulent se familiariser avec leurs propres côtés blessés pour trouver un contact vrai et authentique avec les malades dans les pavillons où ils étaient affectés. Ils vivent des rencontres profondes et sont témoins de guérisons"
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La cinquième semaine était dominée par des émotions de joie et de tristesse. Pour les stagiaires moment de séparation avec les malades, soirée festive, les préparations des rapports et de feed-backs. Pour terminer avec la grande clôture à l’ECC présidence National.
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Vous trouverez les reportages complets des deux cours CPT de Kinshasa et de Kisangani, composés et envoyés par les formateurs-superviseurs, sur leur site local: http://formationpastoraleclinique.blogspot.ch
en particulier comment chacun considère son apprentissage lors du cours CPT.
Les personnes qui souhaitent rencontrer les porteurs de ce projet sont invitées à prendre contact
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