Samedi, le 14 décembre a pris fin notre cours de six semaines avec huit participants. Un joyeuse fête a conclu ce long travail. Elle a rassemblé, outre les participants au cours, leurs familles et les formateurs, un représentant de l'Église du Christ au Congo, une délégation de l'hôpital et du Département de la santé.
Le résultat est au dessus de tout soupçon, huit collègues sont partis à la découverte de nouvelles pistes et se sont mis à les suivre. Un chemin fait de rencontres, marqué par la motivation, l'ouverture et la participation. Il ne leur fut pas facile de prendre congé des malades de l'hôpital, qui leur avaient manifesté tant de gratitude et de reconnaissance. Nos collègues n'ont pas pu ignorer que ces patients regrettaient le peu de présence de l'aumônier engagé par l'hôpital.
L'un de nos collègues camérounais a dû, sur une injonction de sa paroisse, nous quitter jeudi déjà. A l'aéroport il apprit, comme les autres voyageurs, que le vol était annulé... Toute la procédure de vol était à répéter. J'écris "procédure", car ici tous les transports sont chers et fonctionnent à peine... Tôt le matin, il revint à la maison des hôtes.
Mes co-animateurs, Grégoire Ntobo et Bylord Ilanga, et moi avons été comblés de reconnaissance. Ce qui nous a rendus heureux et joyeux. Pour nous aussi ce départ de nos huit collègues - devenus entretemps des amis-, représente un saut vers quelque chose de neuf et plein d'espoir. Ils s'apprêtent non seulement à rendre compte du cours, mais aussi à rendre les responsables de l'Église conscients du potentiel et des possibilité actuelles de l'aumônerie hospitalière. Nous ajoutons au travail en direct avec les patients le contact régulier avec les soignants, médecins et autres responsables. En plus, les opportunités de mettre sur pieds des groupes d'aide à l'accompagnement des personnes, la fournitures de denrées alimentaires, d'assistants pour la sainte Cène, pour des choeurs, entre autres. Nos participants proviennent de dénominations, régions et pays différents et nombreux sont ceux dont l'attention sera attirée vers ces nouvelles visions du travail de l'Église dans les hôpitaux. Je m'en réjouis beaucoup.
Un période plus calme commence pour mon épouse et moi, elle nous mènera jusqu'au début février. Je la mettrai à profit pour suivre certains collègues, participer à des offices, tenir des conférences et des exposés. Nous envisageons également la planification d'émissions de télévision. La télévision est particulièrement importante vu le manque de presse écrite comme nous la connaissons en Europe.