mardi 31 janvier 2017

Rapport d'activité 2016

Rapport d'activité 2016


Table des matières

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Introduction

Contexte

Les changements dans le pays

Les changements dans le cadre du projet

Superviseurs accrédités

Structure d’organisation du projet en RDC

Création par Heal Africa du Centre de formation des aumôniers à Goma

Leçons apprises

Succès

Difficultés

Impacts du projet

L'activité en bref

Session CPT de Mbuji-Mayi

Session de Kinshasa du 8 juillet au 13 août 2016

Le premier cours du Centre de formation de Heal Africa

L'association

Données comptables

Évaluation du coût de l'activité au Congo

Évolution diachronique

Annexes

Rappel

Information sur le personnel de l'association

Information sur les donatrices et donateurs

Le CPT, ses principes, son étendue

Buts de l'association

Principes RPC appliqués par l'association

Apports bénévoles

Contributions des participants 

Efficience du projet

Évaluation

Formation permanente

Supervision

Retentissement

Introduction

Ce document se limite à un rapport de gestion aussi bref que possible sur l'activité en 2016 de l'association « Projet CPT au Congo », qui, en Suisse, recueille des fonds et soutient les projets sur place. En feuilletant ce blogue, vous trouverez nombre d'informations sur l'activité au Congo.

Par ailleurs, l'origine et les enjeux du CPT ont été présentés à plusieurs reprises dans les rapports des derniers exercices, ils sont relatés dans les annexes.

Contexte

Les changements dans le pays

Le deuxième et dernier mandat du Président Kabila est arrivé à échéance le 19 décembre 2016. La date, ainsi que le principe-même d'une alternance, selon la Constitution, sont contestés par la Majorité Présidentielle. L’Opposition ainsi que la Société civile organise la résistance. Une manifestation pacifique populaire a été réprimée violemment par la MP le 19 septembre 2016 (de nombreux morts). Il s’ensuit une ambiance délétère, d’insécurité et d’attentisme, inhibitrice de toute initiative.

Toutefois au dernier jour de l'année, un accord a pu être signé entre les deux parties (MP et Rassemblement de l'Opposition) qui structure la prochaine passation de pouvoir et a permis d'éviter une probable guerre civile.

Les violences dans le Nord et Sud-Kivu de diminuent pas et sont favorisées par la faiblesse de la gouvernance (alliée à sa force répressive !). On dit que la population du Kivu est sous stress post-traumatique permanent. On en voit apparaître des signes à tout moment ; ce qui n’empêche pas la réalisation de projets magnifiques.

De ce fait, la (formation à) l’accompagnement spirituel est de plus en plus d’actualité.

Les changements dans le cadre du projet

Superviseurs accrédités

Les quatre premiers superviseurs – formateurs entièrement formés en RDC - sont arrivés à la fin de leur formation, et ont été accrédités en décembre 2015 à l’Université Protestante du Congo, après quatre ans de formation.

Ils consacrent ainsi une nouvelle étape du Projet, puisqu’ils sont dorénavant à l’avant-poste de la formation CPT. Les trois stages de 2016 (Mbuji-Mayi, Kinshasa et Goma) ont été conduits à tour de rôle par trois d’entre eux. Ceux-ci ont simultanément été secondés par quatre autres superviseurs en formation. On peut se référer au blog pour des témoignages sur ces cours.

Il était prévu que cinq autres superviseurs en formation soient accrédités en décembre 2016; mais la situation d'instabilité politique nous a conduits à reporter ce projet à août 2017.

Structure d’organisation du projet en RDC

En décembre 2015, les douze formateurs en formation (sauf un absent) ont défini ensemble des éléments de structure locale pour l’administration et la réalisation concrète du projet sur le terrain, en lien avec la présidence nationale de l’ECC. Il s’agit de la constitution
  • du Conseil des superviseurs (détermine la politique de la gouvernance du Projet en RDC),
  • du Comité de Référence (assure le contrôle continu de qualité professionnelle et vérifie la conformité du programme aux exigences scientifiques requises en théologie pratique et les exigences des normes internationales du CPT), et
  • du Bureau Permanent (cellule de coordination du projet).

Création par Heal Africa du Centre de formation des aumôniers à Goma

Le centre hospitalier Heal Africa à Goma a inauguré ce centre de formation des aumôniers en octobre 2016 en alliance avec le projet CPT/RDC. En effet c’est HA qui assume la recherche financière (en Australie, Grande Bretagne et USA) ainsi que l’organisation de la formation; mais il délègue aux formateurs du CPT/RDC la compétence de formateurs.

Cela libère le CPT/RDC de la charge d’un cours cpt par année.

Leçons apprises

Succès

La réalisation et l’aboutissement de la formation des cinq premiers superviseurs – formateurs entièrement formés en RDC - est un succès réjouissant. Il a été bien souligné par les autorités nationales de l’Eglise du Christ au Congo, ainsi que par le Recteur de l’Université Protestante du Congo : un transfert de compétences reconnu.

L’effort de formation se poursuit, puisque cinq autres personnes sont en passe d’arriver à l’accréditation en 2017, et trois autres sont en cours de formation de formateurs. Par conséquent, l’accent des préoccupations de toute l’entreprise s’est déplacé sur le suivi de ces superviseurs en formation, plutôt que sur le suivi des ex-stagiaires et aumôniers formés. Ce un manque devra être comblé dès que les forces seront disponibles.

La création du Centre de formation des aumôniers à Goma est aussi le fruit des premiers investissements que nous avons vécus de 2013 à 2015 à Goma (deux stages de CPT, deux cours d’une semaine à l’Université dans le cadre de la formation continue des pasteurs), qui a rejoint la vision du directeur de Heal Africa et l’a encouragé à réaliser cette grande initiative.

Difficultés

Les responsables du projet en RDC sont soit bénévoles, soit surchargés (ou les deux). La communication par mail en est souvent ralentie et rendue plus difficile par les conditions locales (manque d'électricité, ou de connexion, ou de moyens de déplacement,…) Le responsable logistique d’un des cours a semble-t-il été dépassé par les besoins. Il a fallu faire des emprunts sur place pour terminer le cours. Une demande de rallonge a été formulée à l’association suisse, qui y a répondu favorablement.

Par conséquent une réflexion a été mise en route pour mieux déterminer le fonctionnement et les attributions financières.

Impacts du projet

Le témoignage le plus fréquent et éloquent, c’est celui des épouses des ex-stagiaires aumôniers qui viennent voir les formateurs pour comprendre «quelle est cette formation» qui produit de tels changements chez leur mari !

Des paroissiens aussi demandent au retour de leur pasteur ce qui lui est arrivé, s’il a vécu un miracle par imposition des mains ? «Non, non, c’est le vrai changement de ceux qui apprennent à se mettre à l’écoute»

On ne peut mieux conclure !

L'activité en bref

Session CPT de Mbuji-Mayi du 29 avril au 3 juin (d'après le rapport de Samuel Aluta)

Stage animé par Samuel Aluta, superviseur-formateur accrédité, et co-animée par Bylord Ilanga et Ruben Mumpasi, superviseurs en formation, avec huit participants.

De gauche à droite:
Benoît Kitenge Ngoyi, responsable logistique,
Ruben Mumpasi, formateur en formation,
Samuel Aluta, formateur accrédité qui dirige le cours et
Bylord Ilanga, formateur en formation.
Pendant toute la session, les stagiaires et les formateurs ont été appelés à développer et à exercer leur esprit d’écoute et de communication. Ce sont ces deux fonctions relationnelles qui permettent et favorisent un bon accompagnement et une bonne supervision.

L’analyse des verbatims était surtout centrée sur la recherche des actions pastorales d’accompagnement des patients.

Les stagiaires ont été presque tous à la hauteur de leur tâche ainsi que les formateurs qui ont été jugés compétents par les stagiaires et invités à venir animer d’autres sessions de CPT à Mbuji-Mayi.

L’irrégularité du courant.électrique a rendu la tâche des formateurs difficile : comment préparer et polycopier les cours et autres documents ? Pour une supervision aisée et efficace, les stagiaires ont été divisés en trois groupes selon leurs propres choix de superviseurs. La supervision se faisait à tout moment et partout de façon informelle, mais deux après-midi par semaine de façon formelle à l’hôpital.

Les rapports des stagiaires et des formateurs expriment reconnaissance et satisfaction: acquisition d'un langage nouveau et d'une nouvelle compréhension des personnes et des ministères auprès des malades.

A travers les églises locales et les hôtesses de Nkumbi-Kumbi, la communauté de Mbuji-Mayi s'est montrée accueillante, même si cette population souffre de la rareté de l’eau potable. A l'issue de la session, les stagiaires ont réclamé une formation continue et une facilitation de l’accès aux structures hospitalières pour poursuivre et consolider leur formation en pastorale clinique.

Session de Kinshasa du 8 juillet au 13 août 2016 (d'après les rapports de Cyrille Ikomba)

Elle est animée par Cyrille Ikomba, superviseur-formateur accrédité et co-animée par Cyril Siassia, superviseur en formation. Elle se tient dans la maison des pères comboniens, une confrérie catholique et dans les cliniques universitaires pour la partie pratique, trois fois par semaine pendant deux heures à chaque visite. En véhicule comme à moto, le transfert aux cliniques est un grand risque.

de gauche à droite:
Cyrille Ikomba, formateur accrédité qui dirige le cours,
Cyril Siassia, formateur en formation
Elle compte huit stagiaires, qui sont satisfaits des conditions offertes et des services de la maison qui les héberge. Le cours se déroule bien avec des participants bien sélectionnés. Ils sont motivés, accueillants dans l'ensemble et prêts à avancer.

Une unité thématique a été confiée à un invité, le pasteur Serge qui est aussi administratif financier des Cliniques Universitaires de Kinshasa. Il est spécialiste en relation d’aide. Il est venu exposer son expérience de l’accompagnement des personnes en fin de vie.

La remise des attestations a été enrichie d'allocutions du premier vice-président de l’Église du Christ au Congo et du professeur Masiala.

Le premier cours du Centre de formation de Heal Africa

Heal Africa a inauguré son propre Centre de formation des aumôniers; avec l'appui financier de cette fondation et avec l'intervention des formateurs du CPT/RDC que nous avions formés et accrédités entre temps.

de gauche à droite:
Bylord Ilanga, formateur en formation,
Grégoire Ntobo, formateur accrédité qui dirige le cours,
Sophonie Kasiki logisticien, responsable du projet à HA
Sophonie Kasiki, aumônier de Heal Africa préside à la création et l'organisation de ce Centre de formation. Les bâtiments du nouveau Centre se trouvent à quinze km de Goma, en pleine brousse. Ce cours réunit quatorze participants et débute le 7 octobre par la fête de l'inauguraton du Centre.

Grégoire Ntobo et Bylord Ilanga vont conduire ces cinq semaines et demie de formation. Ils seront "coachés" pendant les premiers jours par Jean-Claude Schwab.

Comme d’habitude, les stagiaires sont désorientés les premiers jours quand ils réalisent qu’il n’y a ni syllabus, ni cours ex-cathedra, et que tout le processus est basé sur les échanges entre eux. Mais très vite ils sont émerveillés de voir tout ce qu’ils découvrent en s’écoutant les uns les autres, quand la parole monte du vécu et des expériences, des épreuves traversées dans la réalité des vies et devient matière d’enseignement. Le jour des "récits de vie", est particulièrement intense: ils mettent en relief de nombreux traumatismes vécus par les participants et le miracle d’être vivants. Les premiers analyses d'entretien tournent autour de situations d'accompagnement de jeunes femmes violées alors qu’elle partaient travailler au champ. Toujours le même scénario à traverser à nouveau…

L'association

L'association a tenu son Assemblée générale à Berne le 8 novembre 2016. Bien que chargé, l'ordre du jour a pu être traité.

MM. Jean Steiner et Olivier Mauris ont été nommés vérificateurs des comptes. Ils ont procédé à la vérification des comptes 2014 et 2015, une exigence de la Fondaton du Code d'honneur, dont nous nous efforçons d'obtenir le label. Les petites associations ne sont plus tenues de par la loi de faire vérifier leur comptes ou alors de les soumettre à un office de vérification agréé, démarche lourde et onéreuse, légalement superflue en ce qui concerne une association au chiffre d'affaire réduit. Mais peut-être faudra-t-il accepter de faire ces démarches si certaines institutions qui soutiennent notre projet l'exigent.

Les membres du comité sont constamment en contact les uns avec les autres par différents moyens informatiques pour gérer les affaires courantes, qui peuvent se révéler complexes et demander beaucoup d'efforts. Quelques décisions ont été prises par voie circulatoire, comme le prévoient les statuts, et consignées dans un procès-verbal.

Données comptables

Évaluation du coût de l'activité au Congo

Remarque: Le total des subsides correspond à 57% du coût total des activités, cela signifie que les deux cinquièmes du coût du projet sont assumés localement au Congo.


Évolution diachronique

Remarque: Les données deviennent lacunaires du fait de la prise en mains des stages par des organisateurs locaux.


Grosshöchstetten, le 31 janvier 2017

Association Projet CPT au Congo
Le président : Le secrétaire : L'administrateur :
Klaus Völlmin Jean-Claude Schwab Marc Jeannerat



Annexes

Rappel: Définition du projet

Il s’agit de former des aumôniers d’hôpitaux et d’autres institutions dans la capitale du Congo RDC et d’autres grands centres. Ce projet présente une double face institutionnelle. La face suisse est constituée par la présente association. La face congolaise par l’Église du Christ au Congo, plus précisément la Direction nationale des aumôneries. Les responsabilités et les tâches de chaque face sont clairement délimitées. Selon l’article 3 de ses statuts, l’association suisse récolte des fonds et les transmet. La Direction nationale des aumôneries, maintenant secondée par le Conseil des superviseurs, organise la formation, recueille les inscriptions des stagiaires, engage les formateurs – suisses et congolais – et assure l’intendance.
La pasteur Alfred Mbuta

L’interface entre les deux faces du projet est confiée à trois personnes, des formateurs d’adultes spécialisés dans la formation d’aumôniers selon la méthode du Clinical Pastoral Training – CPT : Le président et le secrétaire de l’association, Klaus Völlmin et Jean-Claude Schwab d’une part et d’autre part Alfred Mbuta, directeur national des aumôneries de l’ECC. Ces trois personnalités se connaissent bien et sont en relation quasi constante depuis plusieurs années. C’est à elles, par exemple, que les fonds sont confiés et elles les acheminent de manière sûre et peu onéreuse.

Information sur le personnel de l'association

Aucun changement n'est à signaler en 2016.

Klaus Völlmin (bkvoellmin@bluewin.ch ), pasteur retraité de langue alémanique, est un superviseur CPT actif bilingue. Il a participé à la vie du CPT dès son introduction en Suisse alémanique. Il assume la présidence et la promotion de l'association pour la partie alémanique.

Jean-Claude Schwab (jct.schwab@bluewin.ch) pasteur à la retraite, superviseur CPT actif, est le secrétaire de l'association, dont le siège est à son domicile.

Marc Jeannerat (mjeannerat@bluewin.ch), ancien pasteur et directeur du CSP Berne-Jura, assure l'administration et les travaux informatiques.

Johannes Flückiger (johannes.flueckiger@zbluewin.ch) est député au Synode de l'Eglise Berne-Jura-Soleure.

La durée de fonction des membres de l'association et du comité n'est pas limitée dans le temps.

Christiane Kolzer (ch.kolzer@bluewin.ch), infirmière en psychiatrie, formée en aumônerie hospitalière, engagée comme aumônier protestant au sein du service d'aumônerie oecuménique de l'hôpital du Jura.


Information sur les donatrices et donateurs

Au nombre dépassant la centaine, les donatrices et donateurs de l'association se répartissent entre fondations et institutions, tant catholiques que protestantes, paroisses, alémaniques et romandes et personnes sensibles à la portée du projet. Leur recrutement nécessite un effort considérable d'information de la part des superviseurs porteurs du projet. Donatrices et donateurs sont régulièrement informés par le moyen d'un blog bilingue et de courriels.


Le CPT, ses principes, son étendue.

Le Clinical pastoral training est une variété de formation continue des adultes: elle est composée de rencontres individuelles, en groupe et sous forme de sessions de formation pastorale clinique. Toute personne qui exerce un travail de relation, d'écoute et de parole a besoin à son tour de vis-à-vis qui l'écoutent, l'observent, interagissent avec elle et de diverses activités lui permettant de prendre conscience de son mode de communication. Le CPT intègre la dimension spirituelle propre à chacun-e. Il cherche à affiner l'identité professionnelle, à estimer les ressources et les capacités de la personne de façon réaliste, et à développer sa créativité.

Il faut chercher les racines de cette méthode aux États-Unis il y a moins d'un siècle. Après un lent développement dans le monde anglo-saxon, la méthode à gagné les Pays-Bas et le monde germanique, avant de pénétrer en francophonie, ainsi que dans les cinq continents.

La paternité d'une introduction du CPT en Afrique francophone revient aux Églises congolaises. Elles ont mandaté le pasteur Alfred Mbuta pour répondre à ce besoin de formation spécifique. Celui-ci a contacté l'aumônerie du CHUV à Lausanne en 2008 pour une aide logistique. L’Association suisse romande de supervision pastorale a été saisie de la demande et a confié la mise en œuvre d'une réponse adéquate à Jean-Claude Schwab, un superviseur pastoral accrédité.

Les débuts furent pragmatiques, prise de contact avec un second superviseur, Klaus Völlmin, recherche de fonds et mise sur pied de cours pionniers. Le 26 juin 2012 est fondée une association suisse qui a pour but de lever des fonds et de les remettre à la discrétion des superviseurs en vue d'un usage conforme aussi efficace que possible. En 2013 ont eu lieu deux événements de grande portée : la reconnaissance du premier superviseur congolais et le premier stage entièrement aux mains d'Africains !

Buts de l'association

L’Association a pour buts d'offrir un appui aux églises de RDC (Congo Kinshasa), dans leur projet de formation des aumôniers d'hôpitaux.

Principes RPC appliqués par l'association

  • La cohérence entre la réalité pratique et celle qui est rapportée est absolue.
  • Les comptes sont exhaustifs, ils représentent des recettes et des coûts globaux, les montants sont bruts.
  • Les comptes se basent sur et reproduisent uniquement le compte de banque de l'association auprès de la Banque cantonale du canton de Berne.
  • L'entier des comptes, bilan, résultats et journal, est présenté in extenso à l'Assemblée générale de l'association. Un contrôle complet est rapide, évident et des plus aisés.
  • Les mouvements sont inscrits à la date à laquelle ils ont été matériellement réalisés. Tous les actifs sont des liquidités mobilisables sans délai.
  • La comptabilité de l'association se limite à ses devoirs statutaires, la récolte de fonds et la mise à disposition de subsides.
  • La crédibilité des assertions est portée au plus haut point.

Apports bénévoles:

Une estimation des recettes cachées dues au bénévolat peut faire état des données chiffrées minimales suivantes :
  • L'investissement en temps du directeur du projet, le pasteur Alfred Mbuta.
  • Le travail des deux formateurs suisses.
  • en prestations de formation
  • en travail d’infrastructure relationnelle et administrative en RDC
  • en préparation pour la prestation de formation en Suisse et en coordination avec les partenaires en RDC en recherche de fonds en Suisse

Soit  2520h à 50$/h = $ 126'000

Contributions des participants :

Chaque participant-e contribue aux frais de stage à raison de $ 100.-$ 100,- x 34 stagiaires $ 3'400
Le coût de leur transport jusqu'au lieu de stage est assumé soit par eux-mêmes, soit parfois par les institutions qui les envoient.
On peut compter une moyenne de 200$/personne x 34 stagiaires
$ 6'800
La perte de gains annexes est compensée par la plupart des autres ONG offrant des séminaires de formation en RDC à raison de 200 à 500$/pers pour 5 semaines. Il s'agit de pertes de gain par l'abandon des occupations rémunératrices annexes pour suivre les stages. Le projet CPT ne verse pas ces compensations.
On peut compter une moyenne de 350$/personne x 30 stagiaires
$ 10'500
Le dédommagement des superviseurs en formation ne couvre pas leur salaire. On peut évaluer leur "sacrifice" à 1'200$ x 8 formateurs en formation: $ 9'600
Ce qui donne un total de recettes cachées de l'ordre de $ 30'300

Efficience du projet

Evaluation

Un test de fin de cours est établi avec une évaluation pratique.

Ce test consiste en une auto-évaluation du stagiaire par lui-même et par son superviseur, selon des grilles établies et en fonction de ses propres objectifs initiaux. Il présuppose que le stagiaire a accompli tous les travaux demandés; et qu’une évaluation permanente a été opérée pendant tout le cursus de formation. En supervision, le stagiaire s’évalue par rapport aux objectifs qu’il s’est fixés au départ, en accord avec ses formateurs. Ce test n’est donc pas un test académique certifiant d’un niveau obtenu de capacité, mais une évaluation de l’évolution de ses capacités. L’évaluation du superviseur lui indique les domaines où il a encore à progresser.

Formation permanente

Dans les grandes villes, les aumôniers formés sont suivis pendant les 2 ans consécutifs par des formateurs accrédités qui leur. proposent des rencontres régionales de formation continue, vérifient l’évolution et l’adéquation des engagements de chacun.

Les cours CPT se donnent dans un ou des hôpitaux ; c’est là que la pratique s’opère. Cela présuppose que la direction des hôpitaux concernés a été contactée par le projet, qu’elle a donné son accord. Mais souvent cet accord n’est que formel et fondé sur la simple crédibilité de la présidence de l’ECC et des formateurs, sans connaissance concrète du projet. Lors de la réalisation du CPT, ces directions découvrent concrètement l’enjeu de cette formation et de cette aumônerie, ainsi que le profit pour l’amélioration des soins hospitaliers qu’ils offrent. Ils seront plus disposés ensuite, non seulement à accepter mais aussi à désirer qu’un tel service soit établi dans leur institution.

Formation des superviseurs, formateurs et animateurs de cours

Les cours de formation méthodologique sont organisés périodiquement (tous les 2-3 ans).

La fréquence de ces cours dépend
  • du nombre de candidats potentiels (ayant suivi au moins 2 cours CPT), capables et disponibles,
  • de la capacité d’absorption de ces candidats, c-à-dire du nombre de cours CPT qui peut leur être offert comme lieu de formation,
  • du besoin effectif de la filière de formation (nombre minimal et maximal de superviseurs à disposition)
  • des moyens financiers à disposition.

Supervision

Les superviseurs en formation se font superviser par des superviseurs accrédités. Cela présuppose que des superviseurs accrédités ou reconnus soient disponibles dans les lieux où demeurent les superviseurs accrédités.

Actuellement le professeur Masiala, le superviseur Alfred Mbuta, le doyen de la faculté de psycho-pédagogie de Kisangani, et un médecin chef de services au CME à Bunia, ainsi que les cinq superviseurs accrédités ( Samuel Aluta, Cyrille Ikomba, Grégoire Ntobo, et Joël Kuvuna ) assurent cette fonction.

Retentissement

L’impact sur les malades n’a pas pu être mesuré de façon systématique jusqu’à présent, ni auprès d’eux, ni auprès de leurs familles ou de leurs soignants. Les multiples témoignages des malades rapportés par les aumôniers (ou stagiaires-aumôniers) indiquent un taux élevé de satisfaction.

Plus précisément, les patients rencontrés et accompagnés expriment leur reconnaissance d’avoir été écoutés, pris au sérieux, reconnus dans leur être et mal-être, rencontrés dans leur désespoir et aidés à en sortir, conduits à découvrir leurs propres ressources et celles qui leur sont données. Certains témoignent aussi de leur rapide amélioration, d’autres de leur guérison, ou encore de l’affermissement de leur chemin de vie…

L’impact sur les stagiaires eux-mêmes est lui aussi impressionnant. C’est vital, car ce sont eux les vecteurs principaux du changement.

Ils viennent au cours CPT pour acquérir des outils et compétences au service de leur ministère d’accompagnement des personnes souffrantes. Et ils découvrent que c’est eux-mêmes, leur propre personne qui est l’outil principal. Ils sont donc bénéficiaires non seulement par l’acquisition de compétences, de savoir-faire et de savoir-être, mais aussi par la transformation profonde de leur être, de leur mentalité : ils apprennent comment puiser dans leur propres ressources et dans celles qui leur sont données. Une enquête auprès d’eux a été menée concernant l’impact sur leur vie et leur ministère, un an après leur premier cours CPT. Elle rend compte de l’impact important de cette formation sur leur vie et leur ministère ; en particulier sur la grande diversité des lieux d’application.


Les personnes qui souhaitent rencontrer les porteurs de ce projet sont invitées à prendre contact

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