Hier, 14 février, coup d'envoi de notre septième cours au Congo! Huit participants sur les douze attendus sont d'ores et déjà bien arrivés. Être bien arrivé compte davantage que les retards (annoncés) des quatre autres. Quatre viennent de Kisangani et un de Goma. Les autres sont de Kinshasa et des environs de la capitale. Une femme et onze hommes. L'un des co-animateurs, Benoit Ngoy, se montre bien présent et circonspect. Dido Makila, fait encore malheureusement défaut. Une jeune femme de sa communauté a brusquement perdu son mari à la veille du début du cours. Dido ressent à quel point elle a besoin de son aide, d'autant plus que les causes de la mort de ce jeune homme sont incompréhensibles et qu'il devra subit une autopsie. Cette autopsie coûterait $1000.- et ne peut être effectuée que dans une autre partie de la ville. Dido est parvenu à réduire ce coût à $ 700.-. Dido et moi sommes convenus qu'il est à l'heure actuelle plus important que cette jeune femme, totalement perdue, soit accompagnée. Alors nous commençons, Benoit et moi, et attendons Dido dont l'arrivée est prévue dimanche. Une histoire que nous ne connaissons guère en Suisse mais qui, ici, se produit jour après jour.
Nous avons donc le plaisir de rencontrer - de gauche à droite - Perpétue Marie Mukulu, Kumumbeya Ezechias qu'on appelle Mira, Benoit Ngoy, Bonaventure Salomu, Georges Kasaka, Eugène Mavinga et Ruben Mumpasi.
Vendredi soir tard se joindront Belly Kuabi et Kabange Daudet. Je me réjouis de sentir beaucoup d'engagement et d'attentes! Leurs noms (prénom, nom et nom usuel) sont aussi colorés que les images d'eux-mêmes qu'ils ont apportées. Un travail prometteur nous attend. Nous sommes en présence de professionnels très engagés qui s'apprêtent à abandonner certaines de leurs habitudes au profit de nouveautés. C'est beau et réjouissant.
Ce n'est pas sans émotion que j'apprends comment certains ont obtenu au tout dernier moment l'argent de leur voyage vers Kinshasa. Ce n'est pas non plus sans émotion que je suis tombé sur un passage du psaume 115. A trois reprises il y est question d'hommes qui font confiance à Dieu, à quoi répond une sextuple (!) bénédiction. J'ai confiance qu'il en ira de même pour nos participants.
Vendredi 14 février aurait dû se tenir notre réception officielle et une introduction à l'hôpital Ngaliema. Peu avant, nous apprenons que tout est renvoyé pour cause de suroccupation des locaux (c'est ennuyeux!) . Nous devons donc tout renvoyer à mardi...
Renvoyé n'est pas supprimé, dit-on. Un fois de plus notre patience est sollicitée.
Nous avons donc le plaisir de rencontrer - de gauche à droite - Perpétue Marie Mukulu, Kumumbeya Ezechias qu'on appelle Mira, Benoit Ngoy, Bonaventure Salomu, Georges Kasaka, Eugène Mavinga et Ruben Mumpasi.
Vendredi soir tard se joindront Belly Kuabi et Kabange Daudet. Je me réjouis de sentir beaucoup d'engagement et d'attentes! Leurs noms (prénom, nom et nom usuel) sont aussi colorés que les images d'eux-mêmes qu'ils ont apportées. Un travail prometteur nous attend. Nous sommes en présence de professionnels très engagés qui s'apprêtent à abandonner certaines de leurs habitudes au profit de nouveautés. C'est beau et réjouissant.
Ce n'est pas sans émotion que j'apprends comment certains ont obtenu au tout dernier moment l'argent de leur voyage vers Kinshasa. Ce n'est pas non plus sans émotion que je suis tombé sur un passage du psaume 115. A trois reprises il y est question d'hommes qui font confiance à Dieu, à quoi répond une sextuple (!) bénédiction. J'ai confiance qu'il en ira de même pour nos participants.
Vendredi 14 février aurait dû se tenir notre réception officielle et une introduction à l'hôpital Ngaliema. Peu avant, nous apprenons que tout est renvoyé pour cause de suroccupation des locaux (c'est ennuyeux!) . Nous devons donc tout renvoyer à mardi...
Renvoyé n'est pas supprimé, dit-on. Un fois de plus notre patience est sollicitée.
kv (version française: mj)
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